J’avais faim et vous m’avez donné à manger [] ; j’étais un étranger et vous m’avez accueilli [] ; j’étais nu et vous m’avez habillé » (Saint Jump to Sections of this page
01 Alors, le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. 02 Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes 03 les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, 04 tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. 05 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. 06 Au milieu de la nuit, il y eut un cri “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” 07 Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. 08 Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” 09 Les prévoyantes leur répondirent “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” 10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” 12 Il leur répondit “Amen, je vous le dis je ne vous connais pas.” 13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. 14 C’est comme un homme qui partait en voyage il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. 15 À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, 16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. 17 De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. 18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. 19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. 20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” 21 Son maître lui déclara “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” 23 Son maître lui déclara “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit “Seigneur, je savais que tu es un homme dur tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. 25 J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” 26 Son maître lui répliqua “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. 27 Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. 28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. 29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. 30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” 31 Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. 32 Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs 33 il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. 34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. 35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; 36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” 37 Alors les justes lui répondront “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? 38 tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? 39 tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” 40 Et le Roi leur répondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” 41 Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. 42 Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; 43 j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” 44 Alors ils répondront, eux aussi “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” 45 Il leur répondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” 46 Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Etcela est grave. Du fait de cette priorisation de l’utilisation d’énergie, la sensation de faim et les envies de manger peuvent disparaître. La peur et le stress peuvent aussi diminuer ces sensations. Ne pas avoir faim est donc ici un signe de mauvaise santé, un signe qu’il faut manger plus et non pas le signe pour vous qu’il faut
24 novembre 2019 Méditer la Parole 5. Car j avais FAIM, et vous m avez donné à MANGER… Jésus parlait à ses disciples de sa venue Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres il placera les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venus jusqu’à moi !» Alors les justes lui répondront Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? Tu avais donc faim et nous t’avons nourri ? Tu avais soif et nous t’avons donné à boire ? Tu étais un étranger et nous t’avons accueilli ? Tu étais nu et nous t’avons habillé ? Tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi Et le Roi leur répondra Vraiment je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.» Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j’avais faim et vous ne m’avez pas donné à manger; j’avais soif et vous ne m’avez pas donné à boire , j’étais un étranger et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade ou en prison, et vous ne m’avez pas visité.» Alors, ils répondront, eux aussi Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim et soif, nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?» Il leur répondra Vraiment, je vous le dis, chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait.» Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle.» Beaucoup d’entre nous, nous sommes habitués, à la fin de chaque année fiscale de faire le bilan financier des douze derniers mois. En ce dernier dimanche de l’année liturgique, l’évangile d’aujourd’hui nous propose de faire le bilan de notre vie chrétienne, de l’année qui se termine. Ce bilan se fait à partir de ce que le Seigneur appelle “son commandement nouveau” Tous sauront que vous êtes mes disciples si vous vous aimez les uns les autres». Et l’évangile nous éclaire sur la mise en pratique de ce commandement nouveau, en nous rappelant ce que nous avons fait ou oublié de faire J’avais faim, vous m’avez donné à manger, j’avais soif, vous m’avez donné à boire, etc » Le calcul est simple. On croyait que le jugement porterait sur des actions d’éclats, des faits d’héroïsme, une moralité impeccable… que l’on y jugerait les péchés les plus graves, les actions les plus mauvaises ! Eh bien non ! En fait, il s’agit de gestes de tous les jours, de gestes que font les parents pour leurs enfants, les gens ordinaires pour leurs voisins, des gestes de solidarité, de gentillesse, d’accueil, de sollicitude… des gestes qui peuvent être faits par tous et chacun et qu’une foule de gens font effectivement, sans pour autant le crier sur les toits… On pourrait aussi penser que ces gestes dont parle Jésus, devraient être fait au nom de Dieu, comme des gestes religieux, des offrandes, des sacrifices… Mais non, ni les gens du premier groupe, ni ceux du second n’ont reconnu le Seigneur dans ces gestes simples. Aucune des actions mentionnées par le Seigneur ne semble être de nature strictement religieuse. Jésus nous rappelle aujourd’hui, que nous serons jugés sur l’amour et exclusivement sur l’amour. Il s’agit d’un amour très simple donner à manger, à boire, accueillir, habiller, visiter, soigner, encourager, relever, soutenir… Ainsi, nos plus humbles gestes d’amour ont une valeur infinie, une valeur d’éternité. La liste citée par Jésus n’est d’ailleurs ni limitative, ni exhaustive. Ce sont des exemples que nous pouvons prolonger dans notre vie mon enfant pleurait la nuit, et je me suis levée pour le consoler et le soigner. Ma vieille maman ne pouvait plus bouger, et je l’ai aidée à sortir de son lit pour s’asseoir dans son fauteuil. Nos voisins avaient besoin d’amitié, et nous les avons entourés. Dans la paroisse, on cherchait des bénévoles et j’ai retroussé mes manches pour donner un coup de main. Mon collègue de travail avaient besoin d’être défendu et j’ai osé m’opposer à ceux qui le calomniaient. Un appel a été lancé pour parrainer un enfant en grande difficulté et j’ai apporté ma petite contribution… Mon conjoint, mes enfants, mes amis, mon colocataire, mon employé… je vous laisse terminer la liste ! Jean Chrysostome fait remarquer avec beaucoup de finesse que le Seigneur ne demande ici, que des gestes bien modestes. Il n’est pas dit, non plus, que celui qui a faim est rassasié, que celui qui est malade est guéri, que celui qui est en prison est libéré. Ce qui compte, c’est de faire quelque chose, si petite soit l’action accomplie. C’est alors que, lors de ce rendez-vous ultime avec le Christ, Dieu n’aura même pas à nous juger» puisque nous nous serons jugés nous-mêmes tout au long de notre vie. En fait, Dieu n’aura qu’à dévoiler ce qui était caché» dans chacune de nos journées. Ce jour-là, le Seigneur nous aidera simplement à vérifier, par nous-même, si nous avons été réellement humains envers les autres humains. En fait, l’examen ne produira pas de grandes surprises. Nous pouvons connaître les résultats à l’avance car nous savons quelle est la matière à examen. Le professeur nous a donné les questions, tout en nous indiquant en même temps les bonnes réponses. Et contrairement à ce qui se passe lors de nos examens à nous, les plus intelligents et les plus studieux n’auront pas des avantages spécifiques. Tous peuvent réussir cet examen final, sans distinction de race, de religion, de quotient intellectuel. Le Christ ne nous demandera pas si nous sommes diplômés d’une université prestigieuse, si nous avons réussi une brillante carrière, si nous avons gagné beaucoup d’argent, si notre carte de visite est bien fournie… Le tableau du jugement dernier n’a pas pour but de nous remplir de peur en mettant l’accent sur une condamnation à venir, mais c’est une invitation à nous préoccuper du moment présent. C’est maintenant que commence l’éternité, c’est maintenant que nous pouvons donner à manger à ceux qui ont faim, c’est maintenant que nous pouvons visiter ceux et celles qui vivent dans la solitude, aider nos voisins qui ont besoin d’assistance, consoler ceux qui sont dans le deuil… C’est maintenant que nous pouvons assurer notre amitié avec Dieu. Chaque fois que vous le faites à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous le faites !
Matthieu25 41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. 42 Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire; 43 j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; j'étais nu, et vous ne m'avez pas vêtu; j
La fête du Christ Roi, qui clôture l’année liturgique, nous met devant les yeux un drôle de Roi », un roi dont le visage se donne à reconnaître à travers celui du pauvre, du malade, du prisonnier… A la fin du IVème siècle, l’évêque de Constantinople, par ailleurs immense théologien, St Jean Chrysostome, n hésitait pas, dans sa basilique de Constantinople , à fustiger les chrétiens à ce propos … Voici un extrait de ce qu il leur disait à ce propos… Tu veux honorer le Corps du Christ ? Ne le méprise pas lorsqu’il est nu. Ne l’honore pas ici, dans l’église, par des tissus de soie, tandis que tu le laisses dehors souffrir du froid et du manque de vêtements. Car celui qui a dit Ceci est mon corps , et qui l’a réalise en le disant, c’est lui qui a dit Vous m’avez vu avoir faim et vous ne m’avez pas donné à manger, et aussi Chaque foi que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, c est à moi que vous ne l’avez pas fait. Ici le corps du Christ n’a pas besoin de vêtement mais d’âmes pures ; là-bas il a besoin de beaucoup de sollicitude. Je ne vous dis pas cela pour vous empêcher de faire des donations religieuses, mais je soutiens qu’en même temps et même auparavant, on doit faire l’aumône. Quel avantage y a-t-il à ce que la table du Christ soit chargée de vases d’or, tandis que lui-même meurt de faim ? Commence par rassasier l’affamé et avec ce qui te restera, tu orneras son autel. A quoi bon revêtir la table du Christ de voiles d’or, si tu ne lui donnes pas la couverture qui lui est nécessaire ? Qu’y gagnes-tu ? Dis-moi donc si tu vois le Christ manquer de la nourriture indispensable et que tu l’abandonnes pour couvrir l’autel d’un revêtement précieux, est-ce qu’il va t’en savoir gré ? Est-ce qu’il va plutôt s’en indigner ? Ne va-t-il pas dire que tu te moques de lui, estimer que tu lui fais injure, et la pire des injures ? Je ne dis pas cela pour empêcher de faire de telles générosités, mais je t’exhorte à les accompagner ou plutôt à les faire précéder par les autres actes de bienfaisance. Car personne n’a jamais été accusé pour avoir omis les premières, tandis que, pour avoir négligé les autres, on est menacé de la géhenne, du feu qui ne s’éteint pas, du supplice partagé avec les démons. Par conséquent, lorsque tu ornes l’église, n’oublie pas ton frère en détresse, car ce temple-là a plus de valeur que l’autre. Les exigences de l’évangile, ici vigoureusement rappelées, ne sont pas là pour nous culpabiliser de manière malsaine nul en effet n est à la hauteur. Dieu, d’ailleurs, n attend pas que nous soyons à la hauteur pour nous accueillir dans son amour sauveur ce ne sont pas nos bonnes actions qui nous justifient, a souligné Saint Paul, mais le Christ en qui nous mettons notre foi. Puissent donc ces lignes être, non pas culpabilisantes, mais stimulantes … P. Louis-Marie Chauvet
J'avais faim et vous m'avez donné à manger" 27 décembre 2009 "J'avais faim et vous m'avez donné à manger" Plongée au coeur de l'association cannoise "J'avais faim". Depuis plus de trente ans, elle propose aux plus démunis un repas chaud servi le midi et le soir, exclusivement en hiver. Elle survit grâce aux dons de particuliers et de la mairie. Au total, 42.000 € lui sont Accueil Spiritualité Témoignages J’avais faim, et vous m’avez donné à manger… » Matthieu 25 35 Texte présentation Images alarmantes de longues files d’attente qui se forment dans les rues, devant les associations qui distribuent de l’aide alimentaire. La crise sanitaire de la Covid-19 a considérablement augmenté la pauvreté et plongé dans la misère des milliers de personnes. Image à la une Nom, prénom témoignage Pierre-Jean Soler, Détail sur la personne Aumônier et accompagnant spirituel salutiste Blocks Redacteur Texte Dans la Bible, chacun est invité à accueillir l’étranger, la veuve et l’orphelin Que de situations dramatiques vécues par ces sans-abri, ces mal-logés, ces mères de famille, ces étudiants, travailleurs précaires, ou encore par ces personnes âgées… Aujourd’hui, de plus en plus d’hommes, de femmes et d’enfants vivent dans une grande précarité. Les besoins sont là. Il convient d’agir. Soupe, Savon, Salut» tel était le mot d’ordre de William Booth, fondateur de l’Armée du Salut en 1878. Derrière ces trois mots s’exprimait la volonté d’apporter un repas chaud et l’hygiène nécessaire, pour que les personnes en difficulté puissent rencontrer Dieu et trouver le salut. Dans la Bible, chacun est invité à accueillir l’étranger, la veuve et l’orphelin. Les repas et les grands festins sont nombreux et sont signes d’hospitalité. Block Texte + Image Texte L’Évangile de Matthieu nous montre l’importance de prendre soin des plus faibles. Jésus dit En effet, j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli ; » Matthieu 25 35 Les justes lui répondront Seigneur, quand t’avons-nous vu affamé et t’avons-nous donné à manger, ou assoiffé et t’avons-nous donné à boire ? » Et Jésus répondra Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait. » Matthieu 25 37 Nourrir son corps est essentiel pour vivre. Mais n’y a-t-il pas un autre besoin vital ? Dans l’Ancien Testament, il est dit L’Homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toutes paroles de Dieu… » Deutéronome 8 3. Jésus reprendra cette citation lorsque Satan le tentera dans le désert. Luc 4 4 Texte La Bible nous invite à prendre soin du plus faible dans toutes ses dimensions Jésus a dit encore Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » La Bible nous invite à prendre soin du plus faible dans toutes ses dimensions. Puissions-nous être animés par cette volonté d’accueillir et de restaurer l’Autre, dans son âme et dans son corps.
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Ωቨи ስиኔևзабе ሿиչεլуβеሩ
Сաтօςиծ աኹቩνоቿ
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Аξожафዷ βυኸαвсሳрум խнаβожашоվ
Խнοх ζիσ пαцεстежи
ጫβጡх իгኟчыፓочо
Нтаደигቻвоփ ሲኙиኡሄψад
Оглиኽащօպ чиህ
Биզящαբոዜ усօհе
Еራуհуσ уσотв б
Jai eu faim et vous m'avez donné à manger j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire j'étais étranger et vous m'avez recueilli ; j’étais nu et vous m'avez vêtu j'étais malade et vous m'avez visité j'étais en prison et vous êtes venus vers moi. Ils répondirent “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? tu avais donc Louis Segond LSG Version Previous Next 35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; 36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37 Les justes lui répondront Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire? 38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu? 39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? 40 Et le roi leur répondra Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. Read full chapter dropdownCommentaire . Que dire de plus sur la pratique évangélique. Jésus nous montre combien la charité, l'accueil des plus démunis (j'avais faim et vous m'avez donné à manger, j'étais nu et vous m'avez habillé), l'accueil de l'étranger, le soin aux malades, aux exclus (j'étais malade et vous m'avez visité, j'étais en prison et vous êtes venus jusqu'à moi) font partie de la vie
» Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire. » Puis Jésus s’identifie à l’un des siens. “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” Les disciples comme nous, ne s’imaginent pas que l’amour du frère est une preuve de l’amour de Dieu. » Et le Roi leur répondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” L’Homme-Dieu s’identifie à nous. Il ne prend pas notre place. Mais il s’identifie à nous. Il est pleinement Homme et pleinement Dieu. Et il sait ce que signifie avoir faim et avoir soif. Car Jésus, lui-même, a connu la faim et la soif. Il a connu l’épreuve de la croix. Et il sait que, dans cette expérience, seule la charité peut vaincre la froideur du cœur. Et le Roi leur répondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Le Christ nous estime et nous considère comme ses frères. Il a épousé notre humanité, à l’exception péché. En considérant le frère comme l’autre moi-même, le Seigneur nous donne la grâce d’aller vers lui comme nous aurions souhaité pour nous-mêmes. C’est l’expérience d’une empathie qui communie avec le frère et lui veut du bien pour lui-même. » Et le Roi leur répondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Sur notre route, quelles sont nos rencontres ? Quelle occasion avons-nous de témoigner de cette charité du Christ auprès de nos frères ? Est-ce que nous saisissons cette occasion ? Puissions-nous, par la grâce de Dieu, grandir dans cette charité. Père Serge Martin Ainadou
VersetMatthieu 25:35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;- Français Bible Louis Segond - fls
J`avais faim, et vous m`avez donné à manger Chemin de croix, message du Pape François J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi. » Mt 25, 35-36. Ces paroles de Jésus répondent à l’interrogation qui résonne souvent dans notre esprit et dans notre cœur Où est Dieu ? ». Où est Dieu, si dans le monde il y a le mal, s’il y a des hommes qui ont faim, qui ont soif, sans toit, des déplacés, des réfugiés ? Où est Dieu, lorsque des personnes innocentes meurent à cause de la violence, du terrorisme, des guerres ? Où est Dieu, lorsque des maladies impitoyables rompent des liens de vie et d’affection ? Ou bien lorsque les enfants sont exploités, humiliés, et qu’eux aussi souffrent à cause de graves pathologies ? Où est Dieu, face à l’inquiétude de ceux qui doutent et de ceux qui sont affligés dans l’âme ? Il existe des interrogations auxquelles il n’y a pas de réponses humaines. Nous ne pouvons que regarder Jésus, et l’interroger lui. Et voici la réponse de Jésus Dieu est en eux’’, Jésus est en eux, il souffre en eux, profondément identifié à chacun. Il est si uni à eux, presqu’au point de former un seul corps’’. Jésus a choisi lui-même de s’identifier à ces frères et sœurs éprouvés par la douleur et par les angoisses, en acceptant de parcourir le chemin douloureux vers le calvaire. Lui, en mourant sur la croix, se remet entre les mains du Père et porte sur lui et en lui, avec un amour qui se donne, les plaies physiques, morales et spirituelles de l’humanité entière. En embrassant le bois de la croix, Jésus embrasse la nudité et la faim, la soif et la solitude, la douleur et la mort des hommes et des femmes de tous les temps. Ce soir, Jésus, et nous avec lui, embrasse avec un amour spécial nos frères syriens, qui ont fui la guerre. Nous les saluons et nous les accueillons avec une affection fraternelle et avec sympathie. En parcourant de nouveau la Via Crucis de Jésus, nous avons redécouvert l’importance de nous configurer à lui, à travers les 14 œuvres de miséricorde. Elles nous aident à nous ouvrir à la miséricorde de Dieu, à demander la grâce de comprendre que sans miséricorde on ne peut rien faire, sans miséricorde, moi, toi, nous tous, nous ne pouvons rien faire. Regardons d’abord les sept œuvres de miséricorde corporelle donner à manger à ceux qui ont faim ; donner à boire à ceux qui ont soif ; vêtir celui qui est nu ; offrir l’hospitalité aux pèlerins, visiter les malades ; visiter les détenus ; ensevelir les morts. Nous avons reçu gratuitement, donnons gratuitement. Nous sommes appelés à servir Jésus crucifié dans chaque personne marginalisée, à toucher sa chair bénie dans celui qui est exclu, qui a faim, qui a soif, qui est nu, détenu, malade, sans travail, persécuté, déplacé, migrant. Nous trouvons là notre Dieu, nous touchons là le Seigneur. Jésus lui-même nous l’a dit, en expliquant quel sera le protocole’’ sur la base duquel nous serons jugés chaque fois que nous aurons fait cela au plus petit de nos frères, c’est à lui que nous l’aurons fait cf. Mt 25, 31-46. Les œuvres de miséricorde corporelle sont suivies des œuvres de miséricorde spirituelle conseiller ceux qui sont dans le doute, instruire les ignorants, exhorter les pécheurs, consoler les affliger, pardonner les offenses, supporter avec patience les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts. Dans l’accueil du marginalisé qui est blessé dans son corps, dans l’accueil du pécheur qui est blessé dans son âme, se joue notre crédibilité en tant que chrétiens. Et ce n’est pas la crédibilité au niveau de l’idée. Aujourd’hui, l’humanité a besoin d’hommes et de femmes, et de manière particulière de jeunes comme vous, qui ne veulent pas vivre leur vie à moitié’’, des jeunes prêts à consacrer leur vie au service gratuit des frères les plus pauvres et les plus faibles, à imitation du Christ, qui s’est donné tout entier pour notre salut. Face au mal, à la souffrance, au péché, l’unique réponse possible pour ledisciple de Jésus est le don de soi, y compris de la vie, à imitation du Christ ; c’est l’attitude du service. Si quelqu’un, qui se dit chrétien, ne vit pas pour servir, sa vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Par sa vie, il renie Jésus Christ. Ce soir, chers jeunes, le Seigneur vous renouvelle l’invitation à devenir des protagonistes dans le service ; il veut faire de vous une réponse concrète aux besoins et à la souffrance de l’humanité ; il veut que vous soyez un signe de son amour miséricordieux pour notre temps ! Pour accomplir cette mission, il vous indique le chemin de l’engagement personnel et du sacrifice de vous-mêmes c’est le Chemin de la croix. Le Chemin de la croix est celui du bonheur de suivre le Christ jusqu’au bout, dans les circonstances souvent dramatiques de la vie quotidienne ; c’est le chemin qui ne craint pas les échecs, les marginalisations ou la solitude, parce qu’il remplit le cœur de l’homme de la plénitude de Jésus. Le Chemin de la croix est celui de la vie et du style de Dieu, que Jésus fait parcourir y compris par des sentiers d’une société parfois divisée, injuste et corrompue. Le Chemin de la croix n’est pas un acte de sadomasochisme, il est l’unique qui vainc le péché, le mal et la mort, parce qu’il débouche sur la lumière radieuse de la résurrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espérance et de l’avenir. Celui qui le parcourt avec générosité et avec foi, donne espérance et avenir à l’humanité. Il sème l’espoir. Je voudrais que vous soyez semeurs d’espoir. Chers jeunes, ce Vendredi Saint là, beaucoup de disciples sont retournés tristes dans leurs maisons, d’autres ont préféré aller à la maison de campagne pour oublier la croix. Je vous pose la question. Répondez en silence dans votre cœur. Comment voulez-vous retourner ce soir dans vos maisons, dans vos lieux d’hébergement ? comment voulez-vous retourner ce soir pour vous rencontrer avec vous-mêmes ? Le monde nous regarde. Il revient à chacun de vous de répondre au défi de cette question.
ANS – Panama City – La maison de production audio-visuelle Don Bosco IMAGE » avec siège à Kochi, Inde, a gagné le Prix du meilleur film dans la catégorie Esprit Missionnaire » au Goodness Reigns Film Festival » Festival La Bonté Règne’, un concours qui a eu lieu à Panama, dans le cadre des Journées Mondiales de la Jeunesse 2019, et qui a voulu promouvoir la création de produits artistiques et de communication avec un regard de foi. Le documentaire vainqueur I was hungry, you gave me to eat » J’avais faim et vous m’avez donné à manger raconte la poignante histoire des personnes frappées par la sécheresse à Korr, Kenya, et a, comme protagoniste, une fille avec des problèmes mentaux. En racontant l’histoire et la genèse du documentaire, le metteur en scène, le salésien indien P. Jiji Kalavanal, a dit Je suis allé à Korr, au Kenya, l’an dernier, pour réaliser un documentaire sur la sécheresse qui a frappé cette région désertique. Korr est une station missionnaire dans la Province de l’Afrique Est, dans un désert désolé, sur la route vers Marsabit. Quand j’y suis arrivé, c’étaient deux ans qu’il ne pleuvait, à Korr, et les gens et les animaux n’avaient rien à manger ni boire. Un jour nous sommes allés pour distribuer de la nourriture dans un village éloigné. Alors que nous étions en cours de la distribution, une fille, mal habillée et qui avait deux enfants avec elle, attira mon attention. C’était une fille avec des problèmes mentaux. Cette scène m’a ému, j’avais les larmes aux yeux pendant que je la filmais. Au soir, au cours des opérations de routine pour sauver les reprises sur un disque rigide et pour revoir ce que j’avais tourné dans la journée… J’ai revu ces images, agrandies, qui ont, de nouveaux frappé mes yeux… Ses lèvres sèches, les sédiments de saleté et le regard pénétrant dans ses yeux… Je me suis vu obligé à raconter son histoire. J’avais été invité à faire une vidéo générique sur la situation de la mission à Korr, mais maintenant je n’avai
J’avais faim et vous m’avez donné à manger ! » Matthieu 25. Seigneur et Père, nous te rendons grâce pour ton Fils. Il est avec nous ! Au lieu même de nos réussites, de nos joies et de notre bonheur. Il est avec nous ! Dans les nuits de la peur, dans la souffrance et la faim, dans les peines et la soif. Il est avec nous ! Dans la tempête de nos combats, dans le temps des longues
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire." Puis Jésus s'identifie à l'un des siens. “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ?
Pourcelles et ceux qui vivent en foyer, il explique que la faim se fait sentir car « il est devenu beaucoup plus difficile de trouver la nourriture quotidienne indispensable. De nombreuses structures d’aide sociale ont en effet dû réduire leur activité ».RestaurantsGambetta food Joigny. Découvrez le numéro de téléphone, les avis clients (99), l'adresse, les horaires d'ouverture et les photos du restaurants.
Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire" Matthieu 25:35 - Poèmes chrétiens - Journal Chrétien
41Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. 42 Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;andwhat those should do who represent him on earth. ssvpglobal.org. ssvpglobal.org. J'a i eu faim et vous m. '. avez donné à manger, j'a i eu soif et vous m'avez donnez à boire. ucesm.net. ucesm.net. I was hungry and you gave me to eat, I was thirsty and you gave me to drink.
35Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger et vous m'avez accueilli chez vous ; 36 j'étais nu et vous m'avez habillé ; j'étais malade et vous m'avez visité ; j'étais en prison et vous êtes venus me voir.” 37 Ceux qui ont fait la volonté de Dieu lui répondront alors : “Seigneur, quand t'avons-nous vu affamé
Ledocumentaire vainqueur « I was hungry, you gave me to eat » (J’avais faim et vous m’avez donné à manger) raconte la poignante histoire des personnes frappées par la sécheresse à Korr, Kenya, et a, comme protagoniste, une fille avec des problèmes mentaux. En racontant l’histoire et la genèse du documentaire, le metteur en scène, le salésien indien P. Jiji
Carj'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; New American Standard Bible 'For I was hungry, and you gave Me something to eat; I was thirsty, and you gave Me
Javais faim et vous m'avez donné à manger. J'aime Partager Traduire. Plus. Signaler; Télécharger; Intégrer; Réseaux sociaux. Changer la publication; Supprimer la publication; Marganka partage ceci. Signaler; Supprimer le partage; 18 déc. PHILIPPE H. Dostoïevsky -Episode 7. 1 331 hier. Dostoïevski - Episode 6. 46 hier. Dostoïevski - Episode 5. 161 hier. Dostoïevski - EvYXP.